Paradis et les hirondelles dorées
Le château du ciel s’embrasait dans un léger mirage de la steppe bleue.
Mes pauvres seigneurs sont éternellement coincés au paradis.
Suspendus sur le bord de la steppe éloignée, là où les hirondelles dorées
Me reçoivent, là où mon père devrait être.
La brume opaque glisse au-dessus des postes accrochés au ciel.
Les rapides hirondelles dorées découpent un chemin du tranchant de leurs ailes.
***
Esprit tournoyant
Les nuages bas du dernier mois de l’automne flottent autour de mon chapeau.
Les verres tintent tristement depuis le local des fêtards
Dans leurs tourbillons, les tornades agrippent les feuilles.
Et me lient aux brises qui m’emporteront vers le ciel.
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